Lorsque la guerre a commencé en 2011, Mohammed et sa famille sont restés coincés chez eux, obligeant Mohammed à abandonner sa première année d’université. En janvier 2012, ils ont dû quitter la Syrie. Alors qu’ils se rendaient en Jordanie, l’armée syrienne a empêché à quiconque de quitter le pays. Si quelqu’un se faisait prendre, il se faisait abattre. La seule solution était de payer quelqu’un qui les aiderait à s’enfuir.
Une fois la frontière syrienne passée, l’armée jordanienne les a accueillis. Lors de son séjour en Jordanie, Mohammed ne pouvait travailler qu’un jour par semaine, car il était très difficile de trouver un emploi à temps-plein. “Pour nous, vivre en Jordanie était un réel défis » a-t-il déclaré. Fin 2015, il a reçu un appel d’UNICEF, l’invitant à une entrevue dans le but d’immigrer au Canada. “C’était le plus beau des appels, » a continué Mohammed. Mohammed et sa famille ont participé à quatre entrevues avant d’être enfin acceptés. Le processus a duré vingt jours, puis ils ont été transportés par la compagnie Air Canada de l’aéroport des forces jordaniennes jusqu’à Toronto puis Vancouver.
La première impression de Mohammed a été de se croire au Paradis. Il a trouvé les gens d’une grande bonté et générosité. Mohammed et sa famille sont tout d’abord arrivés dans le centre-ville et sont restés dans un hôtel, où ils ont été accueillis chaleureusement. « Ma famille et moi avons eu l’impression de renaître au Canada » a-t-il raconté.
L’une des craintes de Mohammed était qu’il ne serait jamais capable d’apprendre l’anglais. Cependant, une fois qu’il a commencé ses études à Canadian College of English Language, et qu’il a si bien été reçu par les gérants de l’école, les enseignants et le personnel, ainsi que les étudiants, il a pris confiance et se sent désormais capable d’apprendre la langue : “J’aimerais remercier CCEL de m’avoir offert cette opportunité " a -t-il déclaré en anglais.
Apprenez-en plus sur l'initiative d'intégration des réfugiés syriens:
http://www.languagescanada.ca/en/the-languages-canada-syrian-refugee-integration-initiative